18 décembre, la journée internationale des migrants avec Metishima : Quatre histoires, quatre destins, “une” contribution à la société

Périple contraint. Puis “enfer”, “racisme”, chemin faisant. Le malheur ne vient jamais seul en effet. Et ce n’est pas tout. De “lourdeurs administratives” ensuite et une intégration socioprofessionnelle de tous les défis. C’est le chemin qu’ont parcouru Ousman, Anjala, Sarah et Jacob, quatre talents remarquables, contraints à l’exil.

En ce jour dédié à la reconnaissance des droits des personnes migrantes à travers le monde, Metishima souhaite partager les parcours poignants de ces quatre talents. Des parcours de combattants. Des “aventures” parsemées d’embûches, qui finissent par une lueur d’espoir. Chacun représente une facette unique du phénomène migratoire et de l’impact positif des migrants sur leur terre d’accueil.

Ousman : De la douleur à l’espoir, le boulanger courageux

ousmane, migrant accompagné par metishima, maintenant boulanger et en uniforme de travail

Originaire du Niger, Ousman est contraint de quitter son pays en raison de l’insécurité et des problèmes familiaux. Son exil périlleux le mène à travers plusieurs pays avant son arrivée en France en 2019. 

Après un long calvaire dès son arrivée, il rencontre Metishima qui l’accompagne dans son insertion socioprofessionnelle. «Chez Metishima, j’ai rencontré une équipe formidable qui m’a aidé à bien définir mon projet professionnel», confiera-t-il plus tard, sourire aux lèvres. Ousman exerce en tant que boulanger et envisage de reconstruire son avenir tout en aidant sa famille restée au Niger.

Anjala : Un parcours d’excellence contrarié par la guerre

Anjala, exilée du Sri Lanka, lors d'une mission pour la SNCF

La guerre civile au Sri Lanka a poussé Anjala, une ingénieure brillante, à quitter son pays. En quête d’une vie meilleure, paisible. Malgré ses compétences en informatique et ses nombreuses années d’expérience, elle a dû surmonter de nombreux défis pour s’intégrer professionnellement en France. 

Avec le soutien de Metishima, Anjala s’efforce toujours de trouver un emploi où elle peut valoriser ses compétences et contribuer activement à la société française. Développeuse expérimentée, c’est à elle que Metishima  doit  son site web actuel. 

Jacob : Du conflit à la reconstruction, le désir d’être un modèle

Jacob, migrant Afghan passé par différents pays dans son parcours, aujourd'hui en tenue de travail à l'hôtel Pullman

Fuyant la Syrie en proie à une guerre civile dévastatrice, Jacob a traversé des épreuves inimaginables lors de son exil. De l’Iran à l’Autriche, puis à la France, son parcours est semé d’obstacles et de moments de joie, rares. 

Grâce à l’accompagnement de Metishima, Jacob travaille désormais dans un hôtel  de renom à Paris. “J’ai reçu un soutien moral, psychologique et professionnel de Metishima”, se réjouit-il. 

Jacob aspire à élargir ses horizons professionnels tout en devenant un modèle pour d’autres exilés.

Sarah : La persévérante pleine d’espoir

Sarah, une étudiante exceptionnelle en Algérie, rejoint la France pour soutenir sa sœur malade.  Mais celle-ci quittera vite ce monde. Loin des siens, Sarah doit alors affronter la perte tragique de sa sœur. 

La rencontre avec Metishima lui sera comme un soulagement. Son accompagnement lui permettra de retrouver sa voie dans une université parisienne. Déterminée à poursuivre ses études et à devenir un modèle pour les jeunes femmes algériennes, Sarah incarne l’espoir et la persévérance face à l’adversité.

Ces récits émouvants mettent en lumière la résilience, la détermination et la contribution inestimable des migrants à la société. Ils sont actuellement plus de 280 millions dans le monde selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). À travers des programmes d’accompagnement comme celui de Metishima, les talents migrants parviennent à s’intégrer, contribuer et inspirer. Avec les 4 profils, il est possible de réaffirmer que l’immigration peut être une source d’enrichissement mutuel. 

A propos de Metishima

Metishima vient des termes “Métis” auquel s’adjoint “Heshima”, signifiant dignité en Swahili. Reconnue d’intérêt général depuis 2017, l’association agit comme un révélateur de talents d’ailleurs, en se basant sur les compétences des personnes conduites à l’exil (ou migrants).

Créée en 2016 pour l’éducation et la sensibilisation à la diversité, l’association Metishima a accompagné plus de 500 personnes depuis 2019, par un programme d’insertion socio-professionnelle dans toute l’Île-de-France.

Pour en savoir plus : https://metishima.org/, Linkedin, Instagram, Twitter

Contact Presse : Edouard Nkurunziza – edouard@metishima.org – 07 80 75 61 62

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